Bienvenue dans mon blog, où j'écris ce qui me passe par la tête.

N'ayez pas peur si c'est parfois un peu confus, je ne suis pas complètement fou ;-)

Pour tester mon scanner, voici une petite histoire d'amibes...




Eh ouais, chez les amibes, à trop vouloir aider, on risque de se faire phagocyter. Essayez de vous en souvenir si vous êtes un jour réincarné en être unicellulaire.

C'est la période des découvertes et redécouvertes en Egypte !
En effet, après la fin de la traduction de la soit-disant évangile selon Judas où il serait expliqué que Judas était le seul à avoir compris le message, une autre découverte est passée presque inaperçue. Mais rassurez-vous, cette nouvelle ne restera pas oubliée, je m'en vais vous l'expliquer.
Alors voila. Depuis toujours les égyptologues trouvaient fréquement un hiéroglyphe inexpliqué à l'entrée des tombeaux. La seule chose de sûre était que s'il était présent, il fallait faire très attention en ouvrant le tombeau sous peine de se faire brûler gravement par un feu jailli de nulle part. Ce hyéroglyphe, c'est celui là:



Et ce n'est qu'au cours des derniers mois que l'explication a été trouvée. En effet, une équipe de chercheurs a eu accès à un tombeau non ouvert où ce mystérieux hyéroglyphe était présent. Ils s'y sont donc rendus avec d'immenses précautions, et surtout avec des lampes permettant de voir de nuit, sans émission d'ultra-violets. Et ils ont alors découvert l'origine de ce feu "sacré" ! C'est une nouvelle espèce d'amibe, qui lorsqu'elle est exposée à la lumière ultra-violette s'enflamme violement. Ils lui ont alors donné un nom en respectant le préfixe habituel pour le feu, pyros en grec comme dans pyrolise, pyrogravure, pyrex mais pas piriforme, hein, y'a pas de y là. Au final, nous avons donc affaire à la pyr-amibe :



Après en avoir transporté un échantillon en laboratoire dans le Nord et avoir respecté les précautions qui s'imposent, ils ont réussi à en cultiver une grande quantité. Pour ça, comme les endives, absence totale de lumière, mais de l'eau et des nutriments. Comme quoi, les habitudes locales, ça peut servir dans tous les domaines !
Cette découverte a alors amené des interrogations sur l'existence de pyr-amibes ailleurs dans le monde, en dehors de l'Egypte. Et c'est là qu'un autre glyphe a refait surface. Celui-ci était fréquemment trouvé dans les ruines des cuisines trouvées en amérique centrale, notamment autour de Mexico:



Après avoir pris en compte la découverte précédente, et l'immense pouvoir calorifique de ces amibes, la conclusion s'imposait : Les habitants de ces régions avaient compris comment maitriser le feu de ces amibes et s'en servaient comme on se sert aujourd'hui du gaz !
En revance, faute d'avoir trouvé des échantillons vivants, le nom n'est pas fixé, mais dans le milieu scientifique on y fait référence sous l'appellation "pyr-amibe à steak".

Voila voila
A bientôt pour de nouvelles aventures ;-)

Une idée farfelue comme ça: et si je parlais des amibes et que vousen profitiez pour apprécier mes talents de dessinateur. Bon, d'abord, une définiton de l'amibe (merci Wikipédia):
L'amibe est un protozoaire (animal unicellulaire eucaryote) de taille variant entre 20 µm et 1 mm de longueur (mais plus généralement entre 200 µm et 500 µm), vivant en eaux douces ou salées, capable de se déplacer par de multiples déformations du cytosquelette appelés pseudopodes, elle peut aussi s'équiper de flagelles pour assurer sa mobilité.
Donc en clair, c'est ça:



Bon, là c'est le modèle standard sans fioriture. Mais en clair, une cellule, toute seule, qui se débrouille comme une grande. Malgré ça, comme tout être vivant, elle communique (si, si, réfléchissez, vous verrez). Et vu d'ensemble, ça donne ça:



Oui, oui, vous avez bien vu, elle tente de communiquer. Bon évidemment, vu la taille du bazard, faut s'approcher sérieusement pour voir ce qui se dit:



Ah bah ouais, forcément hein, ça va pas être l'alphabet qui sort de là, ni des sons. Fatalement, c'est des molécules. Bon, celle là, euh... je sais pas trop ce qu'elle veut dire, surtout qu'elle est sortie de son contexte. Et puis bon, pour faciliter la lecture à tout le monde, et grâce aux progrés de la technique (si, si, je vous assure), beh autant représenter ça comme dans une BD, avec une bulle:



Eh là, paf, d'un coup, ça surprend. Une interrogation existentielle ! Pourtant, on aurait pu croire que l'amibe est bête, mais non, et puis de toute façon c'est un rôle déjà pris par Brigitte Bardot.
Donc voila, c'était la présentation de l'amibe, c'est tout pour aujourd'hui, des aventures seront probablement ajoutées ici à l'avenir...

Quand on travaille en groupe sur un ou plusieurs projets, chacun a sa vision des choses, ses idées sur la meilleure façon d'y arriver. En général le consensus est trouvé quant à la finalité du projet, mais les points de divergence sont souvent sur la ou les méthode(s) pour arriver au but. Et c'est là que je m'aperçois que je suis souvent rigoriste sur mes approches, parfois un peu trop "borné". Mon niveau d'exigence dans certains domaines est proche de zéro, mais dans d'autres, en particulier au niveau de la programmation, très élevé. Et je me demande si cela ne peut pas être source de conflits ouverts ou larvés. Mettre de l'eau dans mon vin, je peux le faire, mais ça serait renier ce que je sais être des bonnes solutions pour les avoir déjà employées et mises à l'épreuve. Suis-je donc le seul à l'avoir fait ? Non, je ne pense pas. Mes méthodes sont-elles les seules à être valables ? Non, évidemment. Mais je sais que certaines façons de procéder sont un suicide programmé et je ne peux m'empêcher de le faire remarquer quand je vois certains se lancer et reproduire les mêmes erreurs que j'ai déjà commises. Alors oui, c'est en essayant que l'on apprends, mais dans le domaine professionnel, ce genre d'errements peut être très dommageable. Que faire alors ? Probablement être plus pédagogue, plus patient, après tout, tout le monde ne peut pas tout savoir dans tous les domaines. Certes, une certaine amertume gagne parfois quand certains se prétendent "expérimentés" et font des erreurs de débutants... Encore que, expérimenté peut simplement vouloir dire qui a l'expérience du produit, pas qui sait s'en servir au mieux.
Alors voila, je vais essayer d'être pédagogue, un peu diplomate, pour trouver les explications à donner à chacun en fonction de ses besoins, mais je dois avouer que j'ai parfois quelques doutes. C'est stimulant, très intéressant, mais vais-je être à la hauteur ? La réponse dans les semaines qui viennent...


PS: je vois que ma vie intéresse encore des gens qui n'ont pas le courage de me demander directement de mes nouvelles. C'est bien dommage, ils pourraient arriver à des conclusions erronnées. A moins que ce ne soit pas là l'objet de leurs recherches...

Dimanche soir Zone Interdite a présenté un énième reportage sur les accidents de la route. Mais celui-ci avait ceci de particulier, et de trop rare, de se consacrer aux victimes, non pas juste après l'accident quand il faut recoller les morceaux, mais dans la durée, dans leur vie après l'horreur, quand ils sont alors seuls livrés à eux-même.
Et l'on y découvre les assureurs qui demandent aux assurés de déclarer le véhicule volé pour éviter de devoir payer, on y découvre les agences immobilières et gestionnaires d'HML qui refusent de louer aux handicapés, mais aussi le travail de fourmi des policiers pour retrouver le fumier qui ne s'est même pas arrêté. Et quand un meutrier est condamné, il ne s'agit que de 4 ans, si peu par rapport aux vies brisées... Comment rester insensible face à ces espoirs envolés, ces proches détruits par le chagrin ?
Mais comment aussi ne pas s'interroger sur sa propre conduite. Depuis que j'ai mon véhicule, je ne conduis pas beaucoup, 5-10 minutes pour aller faire les courses, une fois par semaine... Mais là que j'ai passé des entretiens d'embauche, là que je me prépare à devoir aller travailler en utilisant ma voiture tous les jours, je m'interroge : Suis-je moi aussi un assassin en puissance ?
Parce qu'il ne faut pas le nier, des inconscients et des abrutis sur la route, il y en a. Mais ne suis pas aussi sur la route ? Et même si je pense faire attention, qu'est-ce qui me dis que je ne cèderais jamais à un "coup de sang" ?
Quand je prends ma voiture, je n'ai évidemment pas l'intention de nuire, je n'ai pas l'intention de tuer. Mais comment ne pas être inquiet en voyant certains zigzaguer comme des malades, coller "aux fesses" parce qu'on respecte le 90 sur le périph, ceux là même qui après avoir doublé pilent et redescendent à 70-80 au passage du radar automatique ?
Et puis en centre ville, que dire des piétons qui ne regardent pas en descendant du trottoir ? Alors oui, on les "voit venir" la plupart du temps, on ralentit et soit on évite, soit le sac de courses se cogne sur le rétroviseur... Mais n'y aura-t-il pas un jour où je ne l'aurais pas vu venir ? Comment je ferais pour vivre avec cette idée ?
Conduire sur un circuit ne me fait pas peur, tous les autres sont là pour la même chose, avec la conscience du danger. Mais sur route, au milieu des autres, comment ne pas avoir en permanence à l'esprit cette idée de l'accident et de ses conséquences ?
Je ne sais pas, et ça me fait peur...