N'ayez pas peur si c'est parfois un peu confus, je ne suis pas complètement fou ;-)
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Et voila, la coupe du monde de rugby est lancée à Lyon !
Après deux jours assez calme à distribuer des uniformes, ce samedi était LA grosse journée pour tous les volontaires de Lyon. C'était le premier match, avec les premières arrivées d'officiels, et aucun droit à l'erreur sans avoir eu de véritable répétition avant.
Et pour moi, cette journée à commencé par le réveil à 6h30, suivi d'un petit déjeuner costaud, d'une bonne douche, de l'enfilage de la tenue de volontaire et d'une arrivée en gare de part-dieu vers 8h. J'y étais chargé, avec d'autres joyeux drilles, d'accueillir des officiels et VIP. Ce n'est pas en soi très compliqué, on les accueille sur le quai, à la porte du train et on les emmène à la voiture avec chauffeur qui les attends.
Ainsi, j'ai pu accompagner un officiel de la fédération portugaise de rugby pour qui la présence de son équipe dans la coupe du monde est déjà une victoire en soi. C'est un bel esprit que de savoir qu'on ne peut pas la gagner mais que l'essentiel est de participer, de se faire connaître dans le top 20 mondial, ce qui finalement n'est pas donné à toutes les équipes.
Et puis aussi l'accueil de Gregory Labadze, joueur géorgien qui revenait de la cérémonie d'ouverture la veille à paris. C'est un "garçon" très agréable, qui parle un français parfait, avec la pointe d'accent du sud qui donne ce charme au rugby. Et oui, il évolue en France, dans l'équipe de Toulon alors il a appris la langue là bas.
Mais voila, il arrive que le train soit à l'envers de ce qui est annoncé, quand un voyageur attendu a préféré se déplacer avec son collègue dans un autre train ou une autre voiture, c'est parfois un peu la course.
En parlant de course, 12h10, je file chez moi, j'avale un plat de pâtes, je remet ma tenue "civile" et je fonce au stade de Gerland pour aller voir le match Australie-Japon. En effet, j'avais acheté des places avant de savoir que je serais volontaire, et grâce à la bonne volonté des personnes qui nous encadrent, j'ai pu y aller en spectateur, avec un collègue et un de ses amis. Certes, l'issue du match était issue d'avance, mais quel plaisir de voir évoluer les australiens, et quelle volonté des japonais de bien faire, soutenus par tout le stade. Et pourtant, ce stade était majoritairement vert et or, les aussies sont venus en très grand nombre et dès le matin à la gare de part-dieu. Alors évidemment, je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai discuté avec quelques un d'entre eux. Finalement, j'avais peur que mon anglais parlé soit un peu rouillé, mais ça c'est très bien passé, et les visiteurs du bout du monde ont tous apprécié l'accueil.
Mais la journée continue et le match terminé, je re-retourne chez moi pour remettre ma tenue de volontaire et cette fois filer en quatrième vitesse à la gare de Perrache. En effet, il s'agit là d'accompagner les équipes dans la gare. J'y arrive vers 19h15, juste le temps de se mettre en place que les australiens victorieux arrivent en bus pour leur départ à 20h.
Les supporters australiens sont très sympathiques, les joueurs le sont tout autant : très accessibles, presque surpris de voir des volontaires leur montrer le chemin ou leur proposer de les aider avec les sacs.
Puis vient le tour des japonais qui malgré la défaite semblent heureux d'être en France. On retiendra leurs remerciements pour la haie d'honneur et les applaudissements qu'ils ont reçu de la part des volontaires dans la gare. Ils ne s'attendaient pas à ce qu'on les remercie pour leur prestation, mais vraiment, ils se sont très bien défendu pendant une bonne partie du match. Bien sûr, ceci n'efface pas la défaite, mais on espère tous qu'ils garderont quand même un bon souvenir de Lyon.
Ah voici l'heure de la pause, il faut en profiter pour aller dîner avant le prochain train, prévu à 00h17 avec l'arrivée des américains revenant de leur match (perdu) contre les anglais. Certains rentrent chez eux, et un petit groupe se forme, comprenant l'adorable chef de gare, deux de ses collègues, la très sympathique chef de la SUGE (police ferroviaire), le photographe en mission pour la SNCF et deux volontaires, mon chef et moi même. Direction un resto marocain juste à coté de la gare, connu du personnel SNCF et où le tajine est délicieux. Franchement, je n'ai jamais mangé un tajine aussi bon.
Retour à la gare, mise en place du dispositif d'accueil avec une présence policière discrète mais très efficace. Tiens, il manque une personne à la SNCF pour faire l'annonce en anglais qui souhaite la bienvenue aux américains... Un peu inconscient, je me propose, après tout, je risque pas grand chose, la gare est vide et seuls les américains seront là. Et puis ça a un coté "grand gamin" de parler dans le micro de la gare, ça me fait super plaisir. L'annonce faite et apparemment appréciée de tous, je redescend sur le quai, les joueurs sont en train de se faire prendre en photo devant le train, avec les charmantes volontaires, qui d'ailleurs seraient peut être bien reparties avec quelques-uns des joueurs...
Eux aussi, très agréables, très content de voir des volontaires qui les accueillent et les chouchoutent.
Ils sont maintenant dans leur car, ils partent vers leur hôtel en ville, nous voici à la fin de notre journée, un flottement dans l'air. Oui elle a été longue, mais cette journée a marqué les esprits et on n'a pas vraiment envie de se quitter comme ça. Mais voila, il est quand même presque 1h du matin alors on se sépare, en sachant qu'on se reverra sur les matches et les autres accueils en gare dans la semaine.
Retour en Vélo'V depuis Perrache, avec le coeur léger, l'immense joie d'avoir pû approcher George Gregan, Stirling Mortlock et Stephen Larkham, légendes vivantes du rugby australien.
Il est deux heure du matin, je finis d'écrire ces mots pour me souvenir de cette première impression, pour fixer immédiatement ce qui sera certainement un des plus beaux souvenirs de cette coupe du monde de rugby à Lyon. Mais je me rends compte que plein d'autres détails manquent, difficiles à rendre par écrit, je crois que je vais rabattre les oreilles de mes proches pendant un bon moment...
PS: Pour ceux qui veulent un compte rendu détaillé de la semaine, c'est par ici : article/22
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Warning, I'm revealing details of CSI episodes not yet broadcast in France, so if you don't want to know about them, don't read any further.
Attention, dans ce message je parle de détails sur des épisodes de CSI (Les experts) pas encore diffusés en France, si vous ne voulez pas les connaître, ne lisez pas plus loin
Maybe you know, maybe you don't, but I'm a huge fan of CSI. Not the spin offs, but the original one taking place in Las Vegas. France is almost two seasons behind on the American schedule so basically I'm watching those that are currently broadcast in the US, that is Season 7 that just ended a month ago.
As you know from lurking around here, I'm also a amateur model maker, and I must say that I was thrilled by seeing this passion come in as a major player in the intrigue of the entire Season 7. The attention to detail is indeed the thing in common and I must admit I might have actually liked being a forensic scientist.
And finally in that last episode are we to meet with the psychopath behind all this, a completely delusional woman that looks around my age and that has incredible miniature making skills and tools. I know I wouldn't be able to do what she does in real life and I know she is not real but this shines a whole new light on my passion for model making and for passion in general: There is something totally irrational to it!
When you are passionate about something or someone, there are things that common sense and good logic cannot explain. Is this bad? Not if you can balance the irrational and rational moments in your life, but I must admit I have certain doubts about my ability to achieve this.
I'm a grown man who's still playing with what some people would call toys and I'm still single without a good reason but for the fact that I might be afraid of commitment despite all I'm saying about it.
And there comes this season finale episode that's actually a two part episode which means I'll have to wait until some time in September to get the final answers to whether or not what she did is real or faked.
I think I'm a little to passionate about this whole season finale thing, but I can't help thinking that I can't do a thing right if I'm not passionate about it. And there I'm back at my own insecurities about what I think a woman would expect a guy like to be capable of: Would passion be enough to compensate my perceived and/or real shortcomings? I don't know and that might actually be what's scaring me the most...
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Non, ce n'est pas un poisson d'avril, mais je m'intéresse bel et bien au Rugby, en particulier au travers de mon inscription au programme des volontaires pour l'organisation de la coupe du monde qui aura lieu en France au mois de septembre.
Et il y a deux semaines, tous les volontaires étaient invités pour la journée à Disneyland pour une présentation de nos missions, une rencontre avec l'équipe de France victorieuse du tournoi des VI nations et aussi profiter un peu du parc.
C'était là l'occasion de rencontrer plein de gens super intéressants que je n'aurais sans doute jamais croisé en temps normal. Et jusqu'au mois de septembre, nous nous recroiserons au cours des formations et enfin les matches.
Pour l'instant, les photos de la journée sont disponibles ici :
http://photos.obones.com/?categ=156
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Oui, je vais céder moi aussi à la tradition du marronnier et vous parler de la Saint Valentin.
Non, je ne suis pas contre, les amoureux ont bien le droit de se faire des cadeaux et d'afficher leur bonheur aux yeux de tous. Après tout, je ferais de même si j'en avais l'occasion.
Mais tout de même, je m'interroge : Pourquoi associer un saint qui a souffert un martyre à l'amour ? Parce que bon, son martyr à lui, même si on n'est pas très sûr, il était pas des plus agréables et s'est du coup soldé par la mort. Et donc pourquoi associer la mort à l'amour ?
La sonorité proche des deux est amusante (en français, parce que bon, en anglais...), mais là où ça devient vraiment intéressant, c'est en partant de dictons. On dit que l'amour est un voyage. On dit également que partir c'est mourir un peu. Donc, en appliquant les règles d'inférences (j'espère que je me plante pas sur le terme mathématique) démarrer une histoire d'amour c'est mourir un peu...
Que tirer de cette "découverte" ? Qu'une part de soi doit mourir pour mieux renaître chez l'autre, ou au travers de l'autre ? Peut être bien, après tout c'est aussi ça l'échange...
Mais en cette journée "dédiée", je ne peux que m'étonner de la marchandisation de l'amour. Oui, certes, le plus vieux métier du monde est déjà sur le créneau, même si ce qui est à vendre ne s'apparente pas à l'amour pour moi. Mais tout de même, la vente de cadeaux "spécial Saint Valentin" me fait me demander si certains n'oublient pas d'offrir des cadeaux tout le reste de l'année...
Et surtout, les événements "spécial célibataire" organisés par des sites spécialisés ou des promoteurs intéressés pour contrer cette fête ne sont-ils pas une façon déguisée de "vendre de l'amour" ? Quelque part, ça me met mal à l'aise, pour moi l'amour est une de ces trop rares choses que l'on ne peut pas vendre. Mais peut être qu'il ne faut considérer que la vente du service de mise en relation, similaire aux frais d'interconnexion en téléphonie, et donc le rétribuer en tant que service sans que ça empêche le reste d'être un cadeau de la personne contactée... C'est d'ailleurs dans ce sens que sont rédigées les conditions générales d'utilisation de ces sites...
Vous allez me dire, qu'est-ce qu'il nous bassine, il qu'à se sortir les doigts du cul et s'inscrire. Je crois bien que je vais le faire, mais en "spectateur", histoire de voir si l'on me contacte juste pour mes "caractéristiques techniques". Après tout, c'est toujours bon pour l'estime de soi ;-)
PS: Oui, je suis bien conscient que je suis trouvable très facilement sur le net et que du coup, une utilisatrice de ces sites de rencontre pourra tomber sur ce message (et les autres). Mais très honnêtement, si ça la fait fuir, tant mieux. Bah oui, mes réflexions font partie de moi et je ne vais pas les renier alors que je les assume complètement.
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Il est de ces conversations qui provoquent la réflexion. Celle dont je veux parler, je l'ai eu il y a quelques temps déjà avec une amie qui m'expliquait vouloir faire la part du besoin et de l'envie dans ses décisions. Oui, cela peut surprendre au premier abord, mais quand on y réfléchit, il peut être intéressant de s'interroger sur ce rapport, en ayant pris soin de d'abord se demander ce que le besoin et l'envie sont.
Par exemple, pour vivre, j'ai besoin de nutriments, mais là tout de suite, j'ai envie de chocolat. Je pourrais choisir d'autres choses, et ça satisferait très bien mon besoin de nutriments, mais c'est l'envie qui me fait prendre la décision. Et donc c'est l'envie qui va définir ma réaction, et par extension "rapide", qui va définir mon caractère, ou tout du moins expliquer mes choix.
De même, dans ma carrière, j'ai toujours eu besoin de travailler, mais j'ai parfois perdu l'envie de le faire dans les conditions de l'époque. Encore une fois c'est l'envie, ou plutôt son absence, qui m'a fait réagir et choisir une autre société, un autre cadre de travail. Je pourrais franchir le pas et dire que finalement, si ça n'est pas l'envie qui domine, alors la décision n'est pas la mienne, ne répond qu'au besoin et n'apporte rien d'autre. Mais je n'irais pas jusqu'à dire que le besoin doit être réduit à sa plus simple expression car pour moi, simplement répondre à l'envie n'apporte qu'une satisfaction passagère, un peu comme si la vie continuait son chemin sans que cela ne laisse de trace.
Alors les exemples que j'ai pris sont des exemples simplistes, mais peut être que cette distinction et cette idée de répondre aux besoins tout en suivant les envies peut s'appliquer dans d'autre domaines, en particulier pour les relations avec autrui.
Après tout, j'ai effectivement besoin de contact humain (moi, animal social ;-) ) mais j'ai aussi envie de quelque chose de construit. Pour satisfaire ce besoin, je pourrais me contenter des gens que je croise tous les jours sans les connaitre. Mais j'ai cette envie d'en connaitre certains, de prendre le temps de les découvrir, peut être aussi égoïstement pour qu'ils acceptent de me découvrir.
Alors peut-être une relation qui dure est-elle celle qui sait équilibrer le besoin de l'autre et l'envie d'être avec cette autre là et pas celle d'à coté.
Au final, à l'heure où le monde presqu'entier s'apprête à célébrer une marchandisation de l'amour, je ne peux que m'interroger sur la primauté du besoin ou de l'envie. Le besoin est souvent à la source de l'envie, mais l'envie ne peut-elle créer un besoin parfois superficiel ?
Et là, j'ai bien peur de retomber sur l'éternel problème de la poule et de l'oeuf et donc ne pas trouver de réponse satisfaisant...
Arf, tant pis, j'arrête de réfléchir pour ce soir, et je vais satisfaire mon envie. Chocolat, où es-tu ?
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