Principe de fonctionnement
Cette explication considère que la carte fille n'est pas montée et qu'un jumper est mis sur JP3 afin de connecter le relais directement sur la sortie Out de U1.
Le relais RL1 permet de connecter le téléphone soit sur la ligne FT (repos), soit sur la ligne Fbx (travail). Ceci répond au besoin n°1.
La prise RJ1 permet de brancher un fax directement sur la ligne FT, en parallèle avec ce montage. Ceci répond au besoin n°2.
Si l'alimentation est absente, le relais est au repos, la ligne FT est sélectionnée. Ceci répond au besoin n°3.
Lorsque le montage est alimenté, l'entrée TRIG de U1 est mise à 1 via R3. Sa sortie Out est donc mise à 0, permettant à un courant de circuler dans le relais qui passe en mode travail. La ligne Fbx est donc sélectionnée par défaut, permettant au téléphone de sonner si la ligne Fbx sonne. Ceci répond au besoin n°4.
Lorsque une communication est en cours sur la ligne Fbx, l'optocoupleur 02 est alimenté, la led verte LD1 est allumée. La sortie de l'optocoupleur force l'entrée TRIG de U1 à 1 et donc sa sortie à 0. Le relais est en travail, la ligne Fbx est connectée.
Si aucune communication n'est en cours, et que la ligne FT sonne, la sonnerie est détectée par le couple R7-C3. O1 est alors alimenté, l'entrée TRIG de U1 est forcée à 0. Ceci déclenche un cycle monostable du NE555 dont la durée est fixée par R1-C1, environ 10 secondes. Pendant cette durée, la sortie Out est à 1, aucun courant ne peut donc circuler dans RL1 qui passe au repos. La ligne FT est sélectionnée et le téléphone sonne.
Si on ne décroche pas, les sonneries continuent et redéclenchent donc le délai du NE555 via le vidage de C1 au travers de D1. Le cycle monostable prend fin 10 secondes après la dernière sonnerie. Ce délai permet d'éviter les éventuels "rebonds" sur la ligne téléphonique qui pourraient redéclencher un cycle de 10 secondes.
Si on décroche la ligne, O3 est alors alimenté, la led rouge LD2 est allumée, et la sortie de O3 provoque la mise à la masse de l'entrée TRIG de O1, et ce en permanence tant que la ligne est utilisée. Ceci bloque ainsi le relais RL1 en mode repos, la ligne FT est sélectionnée.
Tout ceci répond au besoin n°5.
Si l'on veut passer un appel sur la ligne FT, on appuie brièvement sur SW1. Ceci provoque un cycle monostable sur U1, comme le fait O1 quand une sonnerie est détectée. Ceci répond donc au besoin n°6.
Le besoin n°7 est pris en charge par la carte fille qui se branche sur JP3 afin de contrôler le relais tout en conservant le comportement de la carte mère. Les connecteurs JP1, JP2 et JP4 sont également utilisés par la carte fille pour écouter le signal émis par le téléphone et obtenir une alimentation en +12V.
Si la ligne FT sonne pendant une communication en cours sur la ligne Fbx, l'optocoupleur O1 conduit toujours, mais la différence d'intensité provoquée par la présence de R2 assure que le +12 est prédominant par rapport à la masse.
La sonnerie est un train d'impulsions non permanent. La détection assurée par R7-C3 est donc à la même fréquence que ce train d'impulsions. La résistance R8 limite le courant dans la LED de O1, alors que C4 assure un "filtrage" suffisament élevé de ce train d'impulsions pour assurer l'alimentation de la LED pendant un temps suffisant pour déclencher le phototransistor associé.