La mise en lumière des différents éléments du réseau, via de la fibre optique
En sous-sol
Le principe même du coffret utilisé est de permettre de positionner tous les gros éléments hors d'échelle sous le réseau, de façon à ce qu'on ne les voit pas. Les fibres optiques et les LEDs utilisées pour les illuminer n'échappent donc pas à ce principe.
Par contre, les fibres doivent partir du dessous du plateau et arriver aux endroits où la lumière est amenée. Plutôt que de graver des tranchées dans le bois, il est plus simple de faire des creux dans les plaques de polystyrène servant aux volumes :
Les morceaux de carton collés à la colle à bois sur le polystyrène sont là pour assurer le maintien en places fibres lors de la manipulation des plaques. En effet, il est plus simple de placer les fibres dans les tranchées sur les plaques libres, puis d'amener les plaques à leur place définitive en n'ayant plus à faire que des petits ajustements pour passer les fibres dans les trous communiquant avec le dessous du plateau.
C'est d'ailleurs en dessous qu'on trouve les LED illuminant les fibres :
Les fibres sont "collées" aux LEDs via un simple enroulement de ruban adhésif. C'est peu invasif et suffisamment solide pour notre utilisation. On peut ainsi amener des faisceaux entier sur une même LED :
En arrière plan, on aperçoit une résistance variable. Elle est utilisée pour s'assurer que chaque LED consomme bien 20mA. En effet, les différences entre les LEDs sont telles qu'il n'est pas possible d'avoir une résistance commune. Ainsi, pour un même courant nominal, certaines requièrent 2.8V alors que d'autres demandent 3.6V, et ce pour le même modèle de LED !
En surface
Les trous réalisés dans les plaques de polystyrène pour permettre l'arrivée des fibres en surface ont tous été fait légèrement plus larges que nécessaire afin de ne pas avoir d'angle mais une courbe pour passer de l'horizontal à la vertical. La fibre ayant tendance à vouloir résister aux changements de direction, il a fallu la "forcer" en place. Et pour cela, le plus simple est la pâte à modeler séchant à l'air libre. J'ai utilisé de la "Omyacolor" trouvée en magasin de dessin, elle a l'avantage de très peu reculer au séchage. Pour les candélabres, il suffit d'enfourner suffisamment de pâte dans le trou puis d'y insérer le tube de laiton représentant le mât du candélabre :
Pour l'alimentation des bâtiments, les trous sont plus larges car on y amène un faisceau entier d'une dizaine de fibres au minimum. Du coup, la force combinée des fibres est suffisante pour déplacer la pâte à modeler. Il faut donc retenir les fibres le temps que la pâte soit sèche, soit environ 48 heures, ce qui impose de trouver une solution qui n'impose pas de rester à les tenir. Le sapin de Noël ayant servi de sources aux fibres est une nouvelle fois mis à contribution, mais cette fois pour les tiges de métal qui donnaient leur raideur aux branches. Elles sont assez souples pour être déformées mais assez raides pour résister à la poussée des fibres :
On utilise le même principe pour amener les deux feux rouges clignotants au niveau du passage à niveau, en utilisant d'ailleurs la pâte pour amener le terrain à la même élévation que la voie :
Une fois tout bien sec, on peut enlever les supports métalliques et continuer la réalisation de la végétation.